Friday, May 13, 2011

Troublantes Coïncidences | jbitoun's Blog

 

Summary

Finding some strange coincidences in the geographic localisations of Hellenic highlights, Jacky tries just for the fun to see if it is a chance to deduce their particular alignments. After determining the correct repartition of Delphes, Delos, AthensandOlympiawith respect toArgos, the oldest existing city in the ancient world, Jacky proposes a geometric solution starting from the knowledge ofArgosand the isthmus of Corinth. Thus he can locate the main high points of the Greek spirituality as if he were called to implemente them geographically. Through this method, he shows how the site of Cnossoscould have been set up directly by two parallel lines, without performing long works of excavation as Schlieman and Evans did. 

INTRODUCTION

En cette époque où le Surnaturel joue un rôle de premier plan et tandis quela Religionreçoit indûment des lettres de noblesse officielles de la part de ministres agnostiques, il ne nous est pas interdit de parler de certaines coïncidences géographiques d'abord, spirituelles ensuite, concernantla Grèce. Desamis grecs contemporains en ayant été informés, ils n'ont pas été surpris outre mesure, certains y voyant même une touche divine (païenne).

 Pour notre part, frappé de scepticisme athée, nous n'y verrons que la volonté de certains des premiers fondateurs de cités de se conformer à des réalités topographiques et d'y donner un petit coup de pouce.

Dans la première partie, nous analyserons un état des lieux sans pour autant nous extasier devant certaines réalités que n'importe quel voyageur un peu curieux pourrait constater de visu. Par la suite, laissant de côté l'aspect ridiculement surnaturel, nous montrerons comment les fondateurs de cités remarquables, implicitement ont tenu compte de grandeurs, de proportions arithmétiques ou de figures géométriques apparemment simples pour jeter les fondations architecturales de certains endroits symboliques. Sans le savoir, ils nous ont fourni les clefs d'une recherche topographique qui auraient permis d'éviter à Schliemann et Evans de longs tâtonnements, coûteux et souvent stériles.

ETAT DES LIEUX OBJECTIF

Il s'agit de disposer d'une carte dela Grèceet de pointer les hauts lieux de la spiritualité hellénique. En tout premiers citons Delphes, Olympie et Délos. En seconds citons Argos (la plus vieille cité de l'Hellade), Athènes (bien sûr! Avec sa célèbre Acropole), Corinthe (avec son isthme) et Lindos (juché majestueusement sur Rhodes). En troisièmes mentionnons Eleusis (avec ses Mystères), Cnossos (avec son palais minoen), Epidaure (avec son théâtre inimitable). Accessoirement figurent le Mont Athos, l'île mystérieuse de Santorin (Thira), Sparte ainsi que quelques points spécifiques dela Crète, situés sur un axe Ouest-Est et contenant Cnossos. On constate les réalités suivantes:

a) Le segment de droite Delphes-Délos contient Athènes et se prolonge jusqu'à Lindos.

b) Le segment de droite Olympie-Délos contient la cité antique d'Argos.

c) Le segment de droite Argos-Corinthe se prolonge jusqu'au Mont Athos.

d) Argos, centre du cercle à l'intérieur duquel s'inscrit un pentagone régulier, est le sommet de plusieurs triangles isocèles, notamment Argos-Athènes-Delphes, Argos-Delphes-Olympie, Argos-Corinthe-Epidaure. Argos apparaît comme le centre de l'Hellade d'où s'établissent les distances remarquables, inhérentes aux propriétés des pentagones réguliers. Ce sont celles du nombre d'or Phi, dont nous avons déjà évoqué les nombreuses applications, indissociables du pentagone étoilé, que Léonard de Vinci avait pris pour symbole de la vie en y dessinant le corps parfait d'un homme. Signalons que Phi = 2 cosinus (36°), c'est à dire 1,618034 que l'on peut selon les besoins simplifier en 1,618 ou 1,62 voire 1,6, commettant ainsi une erreur relative inférieure à 1%. Un peu comme la valeur de l'Euro qui a été choisi égal à 20/3 de Franc, avec une erreur relative de moins de 2% par rapport à la valeur officielle compliquée de 6,55957. C'est un moyen commode et détournée d'augmenter les prix en jouant sur les arrondis inévitables. Mais le bon populo, habitué à gober des couleuvres de taille, ne s'apercevra même pas que son adhésion à l'Europe, de nouveau quémandée prochainement par une bande de fripouilles politiciennes, est principalement responsable de la diminution de son pouvoir d'achat.

Nous aurons l'occasion de revenir sur cette dualité entre Phi et le pentagone.

e) Le segment de droite Olympie-Epidaure, parallèle à l'axe Ouest-Est, se prolonge jusqu'à Pythagorion dans l'île de Samos

f) Le palais minoen de Cnossos se trouve à la verticale géographique de Délos, comme Sparte est sur la verticale tracée de Delphes, le long d'une droite Nord-Sud.

g) Akrothiri, le point le plus élevé de Santorin, se trouvant sur la perpendiculaire abaissée de Lindos sur l'axe Délos-Cnossos est équidistante de Délos et de Cnossos

De ces constatations, on retrouve les propriétés géométriques du pentagone étoilé dont les sommets sont Athènes, Delphes et Olympie. Au centre du pentagone se trouve la plus vieille cité existante du monde occidental, Argos. Cette dernière occupe une place centrale, équidistante d'Athènes, de Delphes et d'Olympie, mais aussi de Corinthe et d'Epidaure. Par ailleurs, la demi-droite Argos-Corinthe est forcément perpendiculaire au segment Athènes-Delphes et se prolonge jusqu'au Mont Athos. Il n'est pas étonnant que les Mystagogues d'Eleusis aient décidé de s'installer dans un petit village situé sur le segment de droite Athènes-Delphes, en bordure de mer, non loin du lieu de la célèbre bataille navale de Salamine opposant Grecs et Perses.

DIGRESSION HISTORIQUE

Les Perses, qui faisaient figure de Turcs de l'époque, portaient une telle haine à la démocratie grecque des comptoirs côtiers, qu'ils voulurent annihiler la brillante civilisation hellénique, après avoir assujetti les villes ioniennes d'Asie Mineure, en envahissant l'Attique d'abord puis le Péloponnèse. S'en suivirent la bataille de Marathon, l'épisode glorieux des 300 soldats de Léonidas aux Thermopyles et la victoire navale de Salamine, grâce au coup de bluff oraculaire de Thémistocle. On se plaît à raconter que pour amener les Bouleutes d'Athènes à débloquer les crédits de la flotte salvatrice, Thémistocle envoya Socrate lui-même à Delphes consulter l'oracle d'Apollon. Le vieux philosophe sceptique accepta ironiquement la mission consultative moins par conviction que par appréhension de voirla Grècegouvernée de l'extérieur par des potentats orientaux. Il ramena donc de Delphes l'oracle pythique : Athènes sera sauvée par un mur de bois. Thémistocle obtint ainsi sans difficulté le dégagement de crédits pour la construction rapide des trières de guerre.

Les Dieux furent favorables à la civilisation occidentale face au sectarisme et à la sauvagerie des Turcs, pardon! des Perses qui, après cette première grande déroute, n'en restèrent pas là dans cette lutte permanente et manichéenne entre les ténèbres et la lumière. Ce combat est très bien illustré par Xénophon dans l'Anabase où le disciple baroudeur évoque la supériorité mentale de ses 10 000 compagnons, perdus et isolés en Mésopotamie, auxquels il fit parcourir, dans un monde hostile, la distance les séparant dela Mer Noire.Le cri de « Thalassa, thalassa! » se propagea telle une onde bienfaisante le long du convoi des 10 000 soldats et de leurs compagnes d'infortune, annonçant la fin de leurs souffrances face aux harcèlements des Perses ou des Kurdes, qu'ils surent intelligemment contenir.

Qu'on ne vienne pas aujourd'hui nous raconter qu'il ne reste pas grand chose de l'héritage intellectuel, remontant à cette époque, au point de laisser les successeurs de Perses investir l'Europe en toute candeur, sans oublier qu'entre temps ceux-ci subirent les attraits d'une religion délicieusement révélée qui les conforta dans leurs dispositions antidémocratiques.

RETOUR A LA GEOMETRIE

La répartition des points principaux de l'Hellade se faisant selon un pentagone, il n'est pas étonnant que les distances mesurées entre eux présentent aussi un caractère singulier. Ainsi Argos, centre du cercle circonscrit au pentagone, se trouve à la même distance d'Athènes, de Delphes et d'Olympie. A vol d'oiseau, Delphes est donc à égale distance d'Athènes et d'Olympie. Nous suggérons aux amateurs de géométrie plane de retrouver géographiquement certaines propriétés du pentagone notamment les branches d'étoile obtenues en prolongeant chacun des cinq côtés de la distance Athènes-Délos. Ils seront peut-être intrigués de découvrir que Patras et Thèbes ne sont pas très éloignées des perpendiculaires tracées à partir d'Argos, centre du pentagone de base. La demi-droite Delphes-Argos est prolongée jusqu'au point de Crète le plus occidental. Ce point est séparé de son homologue oriental d'une distance que la ville de Cnossos divise dans les proportions du nombre d'or (Cf. démonstration). Ainsi Schliemann puis Evans auraient pu élever depuis Athènes la perpendiculaire au segment de droite Olympie-Epidaure puis de Delphes la parallèle à cette perpendiculaire intersectela Crèteselon la longitude de Cnossos. La latitude est celle du point d'intersection, avec la pointe occidentale dela Crète, de la perpendiculaire abaissée de Delphes sur le segment Olympie-Athènes.

Ces considérations apparemment compliquées sont en réalité fort évidentes pour peu qu'on fasse l'effort de se pencher sur les propriétés élémentaires du pentagone étoilé.

FAUT-IL INVERSER LA QUESTION?

Partant de la cité d'Argos, les fondateurs des hauts lieux de la spiritualité hellénique se sont-ils arrangés pour décréter que les emplacements seraient choisis en fonction d'une répartition géométrique à la fois simple et complexe? Simple, puisque le pentagone se trouve en liaison avec le nombre d'or; complexe, en raison de l'ésotérisme associé à chacun de ces lieux prestigieux qui offrent comme les mythes un caractère d'universalité dans le temps et dans l'espace.

Ainsi, admettons que l'on veuille fixer l'emplacement d'Athènes et de Delphes, connaissant la position d'Argos. Il suffirait de trouver un endroit remarquable, proche d'Argos, puis de tracer la portion de droite reliant cet endroit à la ville d'Argos. Or, bien avant la tentative de Néron de se lancer dans le percement du canal de Corinthe, bon nombre de gens sensés supposaient que tôt ou tard le Péloponnèse deviendrait une île. Et de ce fait l'isthme de Corinthe était un point remarquable dans les environs d'Argos. Dès lors que le segment Argos-Corinthe est fixé, la construction de l'axe Athènes-Delphes est déduit perpendiculairement à une distance d'Argos telle que Eleusis doive se trouver sur l'axe qui comportera la petite île de Délos. Quitte à bâtir par la suite le mythe de la naissance d'Artémis et d'Apollon, engendrés par la pauvre Léto que Zeus avait séduite et lâchement abandonnée à la hargne de son épouse acariâtre Héra. Une fois que les points Athènes, Delphes et Délos sont déterminés, celui d'Olympie s'en déduit de manière évidente, tout comme Lindos puis Cnossos et en dernier le Mont Athos. Nous savons que la spiritualité religieuse repose en partie sur des lieux quasi mythiques. Ainsi le Christianisme sans Rome et ses richesses, sans Lourdes et sa grotte aurait un impact moins persuasif sur la fragile illusion de ses adeptes. De même l'Islam sansLa Mecqueet sa Kaaba ou le Judaïsme sans Jérusalem et son Mur des Lamentations connaîtraient un succès fanatique tout à fait mitigé, qui ne justifierait pas cependant les lourds sacrifices imposés à leurs fidèles, au nom de principes anachroniques.

Alors comment s'étonner que le paganisme, bien antérieur aux religions classiques, dont il a induit les bases les plus élémentaires, ait lui aussi ses hauts lieux de croyances, de convictions, de mystères faisant appel à l'intelligence, au rationalisme des hommes plutôt qu'à leur superstition, à leur dogmatisme irréfléchi? Il faut se promener parmi les vestiges de Delphes, au lever du soleil, pour ressentir cette étreignante spiritualité qui confère une élévation de l'âme incomparable.

On comprendra sans difficulté l'attachement inoffensif que l'on éprouve pourla Grèceen général, pour sa mythologie en particulier. Les subtils enchevêtrements des mythes confèrent aux gens, qui sont imprégnés d'hellénisme, un côté humain, absent de sectarisme ou de dogmatisme inhérents aux autres religions. Est-ce pour cette raison que l'on ressent encore aujourd'hui chez les Grecs cette douceur de vivre, cette affabilité, cet esprit de tolérance qui n'ont pas été altérés par la présence d'occupants mal intentionnés?

CONCLUSION

Les alignements de ces lieux célèbres et les distances qui les séparent constituent-ils une coïncidence? Nous dirons, paraphrasant une réplique célèbre de l'Amiral Canaris à la veille du débarquement en Normandie, que trop de coïncidences ne forment pas une coïncidence. L'attention du bougre fut attirée par le rajout, dans un message codé diffusé à la radio de Londres, d'un vers manquant d'une poésie de Verlaine « … Bercent mon cœur d'une langueur monotone. », annonçant le jour et l'heure exacts du débarquement libérateur.

Après tout, l'organisation et le déclenchement du D-day ont en commun avec la topographie des lieux de la spiritualité grecque, leur mise en oeuvre par des hommes animés d'une certaine idée, dont ils laisseraient à la postérité le soin d'en trouver l'explication.

 Pour ce qui nous concerne, rien ne nous autorise à supposer que notre approche demeure valable puisqu'elle n'est étayée d'aucun texte écrit. Elle n'est le fruit que de notre imagination personnelle, déclenchée par des réalités topographiques constatées de telle manière que l'hypothèse initiale s'en trouverait confirmée.

J. Bitoun

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